- Ab intestat –
Sans testament. Se dit une succession dont les biens sont attribués aux héritiers selon les règles fixées par le législateur lorsque le défunt n’a pas laissé de testament ou, lorsqu’ayant rédigé un testament, celui-ci est nul ou caduc.
- Abandon d’enfant –
Les enfants recueillis par un particulier ou certaines œuvres spécialisées, dont les parents se sont manifestement désintéressés depuis plus d’un an, peuvent être déclarés abandonnés par le tribunal en vue de l’adoption.
- Abandon de famille –
Fait de :
- 1) Ne pas exécuter une décision judiciaire relative au versement de prestations ou pensions fixées par la justice ;
- 2) S’abstenir de notifier un changement de domicile au créancier de ces prestations ou pensions.
- Abus de confiance –
Fait par une personne de détourner, au préjudice d’autrui, des fonds, des valeurs, ou un bien quelconque qui lui ont été remis et qu’elle a acceptés à charge de les rendre, de les représenter ou d’en faire un usage déterminé.
- Abus de faiblesse –
Exploitation de l’état d’ignorance, de vulnérabilité ou de sujétion psychologique ou physique d’une personne pour l’amener à prendre des engagements dont elle est incapable d’apprécier la portée.
- Accident corporel –
Atteinte corporelle résultant d’une action violente et soudaine provenant d’une cause extérieure.
- Accident de la circulation –
Un accident de la route est une collision non désirée qui a lieu sur le réseau routier entre un engin roulant (notamment automobile, camion, moto, vélo) d’une part et un autre engin, ou une personne, animal, une chose.
- Accident de trajet –
L’accident de trajet et l’accident survenant un travailleur pendant le trajet d’aller et retour entre :
1) la résidence principale, une résidence secondaire présentant un caractère de stabilité ou tout autre lieu où le travailleur se rend de façon habituelle pour des motifs d’ordre familial et le lieu de travail. Ce trajet peut ne pas être le plus direct lorsque le détour effectué et rendu nécessaire dans le cadre d’un covoiturage régulier ;
2) le lieu de travail et le restaurant, la cantine ou d’une autre manière plus générale, le lieu où le travailleur prend habituellement ses repas, et dans la mesure où le parcours n’a pas été ininterrompu ou détourné pour un motif dicté par intérêt personnel et étranger aux nécessités essentielles de la vie courante ou indépendant de l’emploi.
L’accident de trajet donne droit aux mêmes réparations qu’un accident de travail.
- Accident de travail –
Accident, quelle qu’en soit la cause, survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant à quelque titre ou à quelque lieu que ce soit pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise. L’accident du travail ouvre droit aux prestations en nature de l’assurance-maladie et aux prestations en espèces ; indemnités journalières en cas d’incapacité temporaire, rente en cas d’incapacité permanente.
- Action à fins de subsides –
L’action à des fins de subsides permet à un enfant dont la filiation n’est pas établie de réclamer une pension destinée à couvrir ses frais d’entretien et d’éducation, à celui qui entretenait des relations intimes avec sa mère au moment de sa conception. Cette action est engagée par l’enfant ou la mère auprès du tribunal. C’est une action qui permet simplement d’obtenir une pension alimentaire. Elle ne vise pas à établir un lien de filiation.
- Action en recherche de paternité –
L’action en recherche de paternité permet à un enfant d’établir un lien de filiation avec celui qu’il pense être son père. L’action peut être exercée à l’encontre du père prétendu. … L’action en recherche de paternité est réservée à la mère si l’enfant est mineur.
- Adoption plénière –
L’adoption plénière crée un lien de filiation : lien juridique entre un enfant et son père et/ou sa mère entre l’adoptant et l’adopté. L’adoption plénière diffère de l’adoption simple sur plusieurs points, en particulier concernant les liens avec la famille d’origine. Dans une adoption plénière, les liens entre l’adopté et sa famille d’origine sont rompus.
- Adoption simple –
L’adoption simple crée un lien de filiation : Lien juridique entre un enfant et son père et/ou sa mère entre l’adoptant et l’adopté. L’adoption simple diffère de l’adoption plénière sur plusieurs points, en particulier concernant les liens avec la famille d’origine. Dans une adoption simple, les liens entre l’adopté et sa famille d’origine ne sont pas rompus. En pratique, le recours à l’adoption simple concerne les personnes ayant des liens d’affection durable, souvent un membre de la famille.
- Adultère –
Relation entre un époux une personne autre que son conjoint. Il constitue, en tant que violation du devoir de fidélité, une faute, cause de divorce.
- Affection iatrogène –
L’affection iatrogène est une conséquence de la prise d’un médicament même si l’indication était correcte et la posologie bonne. Il est donc possible d’être victime d’une affection iatrogène en dehors de toute faute du médecin prescripteur.
- Aggravation –
L’aggravation de l’état de santé d’une victime d’accident (dite aggravation médico-légale) se définit comme un dommage corporel nouveau et distinct en relation directe de causalité avec l’accident.
- Agression sexuelle –
L’agression sexuelle est toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise. …
- Aléa thérapeutique –
L’aléa thérapeutique s’entend du dommage accidentel ayant un lien de causalité certain avec un acte médical mais dont la réalisation est indépendante de toute faute établie. L’aléa thérapeutique est constitué par la survenance, à l’occasion d’un acte médical, d’un événement soudain qui n’est pas la conséquence directe de cet acte et ne correspond pas à une évolution du mal qui atteint le patient.
- Aliénation –
Transmission volontaire à autrui du droit de propriété ou constitution d’un droit réel qui le démembre à titre onéreux ou à titre gratuit entre vifs ou à cause de mort, à titre particulier ou à titre universel.
- Aliénation mentale –
Altération des facultés mentales tel que l’individu n’a pas pleinement conscience des actes ou des faits dont il est l’auteur.
- Allocation aux adultes handicapés –
Prestation destinée à donner un minimum de ressources aux adultes handicapés qui ne peuvent prétendre à un avantage vieillesse ou d’invalidité d’un montant au moins égal à cette allocation.
- Allocation d’éducation spéciale –
Prestation familiale destinée aux enfants handicapés n’ayant pas dépassé 20 ans et dont l’incapacité permanente est au moins égale à 80 % ou 50 % si l’enfant fréquente un établissement d’éducation spéciale pour handicapés et si l’état de l’enfant exige le recours à un service d’éducation spéciale ou de soins à domicile.
- Allocation de logement –
Prestation familiale destinée à compenser la charge du loyer ou d’accession à la propriété de la résidence principale de l’allocataire, compte tenu de ses ressources, de la composition de son foyer.
- Allocation de soutien familial –
Prestation familiale destinée à tout enfant orphelin de père et ou de mère, tout enfant dont la filiation n’est pas légalement établie à l’égard de l’un ou de l’autre de ses parents et tout enfant dont le père et où la mère ne fait pas face à son obligation alimentaire.
- Allocation familiale –
Prestations familiales d’entretien versé mensuellement à toute personne résidant en France pour chaque enfant à charge résidant en France à partir du second.
- Allocation personnalisée d’autonomie –
Allocation destinée à compenser les coûts supplémentaires dus à une perte d’autonomie des personnes âgées.
- Appel –
Voie de recours de droit commun de réformation ou d’annulation par laquelle un plaideur porte le procès devant une juridiction de degré supérieur, voire devant la même juridiction autrement composée.
- Assistance éducative –
Ensemble de mesures qui peuvent être prises par le juge des enfants lorsque la santé, la sécurité ou la moralité d’un mineur non émancipé sont gravement compromises. Le juge peut ordonner le placement de l’enfant hors de sa famille ou la maintenir dans son milieu en imposant le respect de certaines obligations sans pour autant supprimer l’autorité parentale.
- Assistance médicale à la procréation –
Cette assistance en tant que pratique clinique et biologique permettant la conception in vitro, le transfert d’embryon et l’insémination artificielle, ainsi que toute technique d’effet équivalent permettant la procréation en dehors du processus naturel, dont la liste est fixée par un arrêté du ministre chargé de la Santé. Elle est destinée à répondre à la demande parentale d’un couple et a pour objet de remédier à l’infertilité dont le caractère pathologique a été médicalement diagnostiqué ou d’éviter la transmission à l’enfant ou un membre du couple d’une maladie d’une particulière gravité.
- Assurance décès –
Assurance qui garantit aux ayants droits de l’assuré qui décède le paiement d’une somme appelée capital- décès.
- Assurance-vie –
Les contrats d’assurance-vie permettent, en général, la constitution d’une épargne ou l’organisation de la transmission d’un patrimoine en cas de décès. Le souscripteur peut désigner un « bénéficiaire » du capital ou de la rente garantie par le contrat d’assurance-vie. Aucune acceptation n’est exigée de la part du bénéficiaire pour que le contrat soit valable. Il n’est pas nécessaire qu’il soit au courant que ce contrat existe. Il peut être judicieux de transmettre une partie de son patrimoine via le mécanisme de l’assurance-vie, à condition d’en maîtriser les risques et inconvénients. Une fois le souscripteur décédé, les héritiers « réservataires » non bénéficiaires de l’assurance-vie peuvent saisir le tribunal pour demander la réintégration des primes dans l’actif successoral s’ils estiment :
– que les primes versées ont été manifestement excessives par rapport aux revenus du souscripteur ;
– que la souscription du contrat a eu uniquement pour but de les déshériter,
Les héritiers réservataires peuvent également demander au juge l’identité du bénéficiaire et le montant des primes versées dans le cas où la compagnie d’assurance leur opposerait le secret professionnel.
- Astreinte –
Condamnation à une somme d’argent, à raison de tant par jour de retard, prononcée par le juge du fond ou le juge des référés, contre un débiteur récalcitrant, en vue de l’amener à exécuter en nature son obligation. En principe provisoire, c’est-à-dire sujette à révision, l’astreinte peut être définitive si le tribunal en a ainsi expressément décidé. Mais une astreinte définitive ne peut être ordonnée qu’après le prononcé d’une astreinte provisoire et pour une durée que le juge détermine. Tout juge peut, même d’office, ordonner une astreinte pour exécuter l’exécution de sa décision.
- Atteinte à la dignité –
Manquement à la considération due à la personne humaine, sous forme notamment de discrimination, de proxénétisme, de recours à la prostitution d’un mineur, de conditions abusives de travail ou d’hébergement, du bizutage, ou de violation de sépulture.
- Atteinte involontaire –
Expression générique, qui regroupe l’homicide involontaire et les violences involontaires contre les personnes, par opposition aux atteintes volontaires soit à la vie, soit à l’intégrité physique ou psychique des personnes.
- Atteinte sexuelle –
Acte d’ordre sexuel, soit commis avec violence, contrainte, menace ou surprise, auquel cas il est constitutif d’une agression sexuelle toujours punissable, quelle qu’en soit la victime, soit réalisée sans violence, contrainte, menace ni surprise, auquel cas il n’est punissable qu’à l’égard des mineurs.
- Autorité parentale –
L’autorité parentale est, pour ses titulaires, un ensemble de droits et de devoirs à l’égard des enfants, de l’autre parent et des tiers. Elle est, le plus souvent, exercée conjointement par les deux parents. Des circonstances exceptionnelles peuvent toutefois conduire le juge à retirer l’autorité parentale à l’un de ses titulaires.
- Ayant cause –
Personne qui tient son droit d’une autre appelée auteur.
- Ayant cause à titre particulier –
Ayant cause n’ayant acquis de son auteur qu’un ou plusieurs droits déterminés.
- Ayant cause à titre universel –
Ayant cause recevant une fraction du patrimoine de son auteur, composé de droits et d’obligations.
- Ayant cause universel –
Personne qui a vocation à recueillir l’ensemble du patrimoine de son auteur.
- Ayant droit –
Celui qui est titulaire d’un droit.
- Bail à construction –
Contrat de bail de longue durée par lequel le preneur s’engage à édifier des constructions sur le terrain dont il a la jouissance : il bénéficie du droit de superficie.
- Bail commercial –
Bail d’un immeuble dans lequel le locataire exploite un fonds commercial ou artisanal dont il est propriétaire. Les baux commerciaux sont soumis à un régime juridique très particulier.
- Bailleur –
Dans le contrat de bail, celui qui s’engage à faire jouir le cocontractant d’une chose mobilière ou immobilière, contre une rémunération.
- Barème de capitalisation –
Il s’agit d’un outil de calcul permettant de chiffrer l’indemnisation des victimes. Il existe plusieurs barèmes de capitalisation. Le choix du barème à des conséquences importantes sur le montant de l’indemnisation.
- Biens communs –
Biens qui font partie de la communauté entre époux et qui sont partagés en principe par moitié après la dissolution du régime matrimonial.
- Biens propres –
Dans un régime matrimonial de communauté, biens appartenant à l’un ou l’autre des époux et qui ne tombent pas dans la masse des biens communs. À la dissolution de la communauté, chaque époux reprend ses biens propres.
- Bioéthique –
Ethique gouvernant les recherches médicales et leur application pratique à l’être humain. Les lois de bioéthique, assorties de sanctions pénales, disposent sur le respect du corps humain, l’étude génétique de la personne, le don et l’utilisation des éléments et produits du corps humain, l’assistance médicale à la procréation, la recherche biomédicale sur une personne aux fins thérapeutiques ou scientifiques.
- Bonne foi –
Le terme est usité dans deux acceptions.
La bonne foi est en premier lieu la loyauté dans la conclusion et l’exécution des actes juridiques. Mais la bonne foi peut être également la croyance erronée et non fautive en l’existence ou l’inexistence d’un fait, d’un droit ou d’une règle juridique. La bonne foi est toujours présumée.
- Bornage –
Opération juridique de délimitation de deux fonds de terre contigus, d’une frontière. Elle suppose implantation de signes tels que des bornes.
- Cadastre –
Représentation cartographique de l’ensemble du territoire national sur une base communale et selon sa division en parcelle de propriété.
- Caducité –
Etat d’un acte juridique valable mais privé d’effet en raison de la survenance d’un fait postérieurement à sa création.
- Capacité –
Aptitude à acquérir et à exercer un droit.
- Caution –
Personne qui s’engage à garantir l’exécution d’un contrat par l’une des parties au profit de l’autre.
- CCI –
Commission amiable, qui étudie les dossiers de responsabilité médicale, mais à la condition qu’un seuil de gravité assez élevé soit atteint (24 % d’incapacité ou troubles graves dans les conditions d’existence, ou 6 mois d’arrêt de travail consécutifs).
Cette Commission, créée par la loi du 4 mars 2002, offre des avantages notamment la simplicité, et la gratuité de l’expertise.
Mais, elle présente des inconvénients : refus de l’ONIAM ou de l’assureur d’accepter l’avis de la Commission, jurisprudences variables entre les différents CCI de France, indemnisation longue et souvent décevante au regard de ce qu’accorderaient les tribunaux de droit commun).
- Clause –
Disposition particulière d’un acte juridique.
- Clause pénale –
Dans un contrat, clause par laquelle le débiteur, s’il manque son engagement ou s’exécute avec retard, devra verser au créancier une somme d’argent dont le montant, fixé à l’avance, est indépendant du préjudice causé.
Dans un testament, clause par laquelle le testateur exclu de sa succession ou du bénéfice d’un legs, l’héritier ou le légataire qui n’accomplirait pas une condition qu’il lui impose.
De réserve de propriété : clause par laquelle un vendeur pour garantir sa créance se réserve la propriété de la chose vendue jusqu’au paiement intégral du prix par l’acheteur.
- Curatelle –
- Donation entre époux –
Même si la loi a amélioré la situation du conjoint survivant, il est toujours utile d’établir une donation entre époux car elle permet d’améliorer les droits légaux du conjoint survivant. La donation porte sur tous les biens possédés par l’époux possèdera au jour de son décès.
- Donation simple –
Dans l’hypothèse où le donateur ne cherche pas à avantager l’un de ses héritiers, il s’agit d’une donation faite en avancement de part successorale. Au décès du donateur, il est tenu compte de cette donation qui fait l’objet d’un rapport, consistant à réintégrer la valeur du bien au jour du partage d’après son état au jour de la donation (sauf exceptions).
Le donateur peut également transmettre ses biens à une personne qui n’a pas de droit dans sa succession ou qui excède ses droits, on dit alors que la donation est faite hors part successorale.
Cependant, le donateur ne peut pas porter atteinte à la quotité disponible.
Lors du règlement de la succession, le notaire vérifie que les donations ne portent pas atteinte à la réserve.
- Donation-partage –
Toute personne peut anticiper la transmission de ses biens au profit de ses héritiers présomptifs (personne désignée d’avance par la parenté ou par l’ordre de la naissance pour succéder à quelqu’un, pour en hériter) quelle que soit sa situation familiale. A la fois partage et donation, les donations partage permettent de régler tout ou partie de sa succession.
La donation-partage opère un partage définitif des biens donnés entre ses bénéficiaires, ce qui ne peut être remis en question au décès du donateur. Les biens donnés sont en principe définitivement évalués au jour de la donation-partage.
- Le mandat à effet posthume –
Ce mandat permet de désigner de son vivant un mandataire chargé d’administrer tout ou partie de sa succession pour le compte et dans l’intérêt d’un ou plusieurs héritiers déterminés. Ce mandat doit être justifié par un intérêt légitime et sérieux lié, soit à la personne de l’héritier (mineur, personne handicapée…), soit au patrimoine (entreprise), et nécessite qu’il soit accepté par le mandataire qui l’exerce gratuitement sauf clause contraire. Si aucun des héritiers visés dans le mandat n’a accepté la succession, le mandataire ne dispose que du pouvoir d’accomplir des actes conservatoires, de surveillance ou d’administration provisoire. Dans le cas contraire, le mandataire dispose d’une mission plus générale d’administration et de gestion courante. Le mandataire doit rendre compte de sa gestion aux héritiers ou à leurs représentants, non seulement chaque année, mais également en fin de mandat.
- Le pacte successoral –
Il permet d’organiser librement la transmission de ses biens avec l’accord des héritiers réservataires. Les conditions sont strictes car les conséquences sont importantes. Il s’agit non seulement d’une libéralité mais également d’une renonciation anticipée par les héritiers réservataires à exercer une action en réduction pour atteinte à leur réserve, et cela avant le décès du parent auteur de la libéralité.
Cette renonciation qui a lieu pour une libéralité déterminée, n’enlève pas à son auteur la qualité d’héritier. Il peut donc participer à un éventuel partage d’autres biens de la succession.
Dans certains cas, le pacte de renonciation peut être révoqué en justice à la demande du renonçant s’il prouve qu’il est dans le besoin et que ce ne serait pas le cas s’il n’avait pas renoncé, si le donateur avant son décès n’a pas rempli son obligation alimentaire à son égard ou si le bénéficiaire de la renonciation s’est rendu coupable d’un crime ou d’un délit contre sa personne.
- Le testament –
Il peut être mystique, olographe ou authentique. Tout testament peut être révoqué à tout moment par un testament postérieur. Le testament peut prévoir que seront légués soit la totalité des biens du défunt (legs universel), une quote part de ceux-ci (legs à titre universel), ou un bien déterminé (legs à titre particulier). Le testament peut préciser que le legs doit être accompagné de charges ou conditions particulières.
- Pension alimentaire –
Dénommée contribution à l’entretien et à l’éducation des enfants, elle est fixée en fonction des ressources et charges de chacun des parents et des besoins des enfants. Elle est versée par le parent qui en est redevable à l’autre parent ou, dans certaines hypothèses, directement entre les mains de l’enfant majeur.
- Quotité disponible –
C’est le reliquat dont une personne peut disposer librement en faveur d’un destinataire de son choix.
- Réserve héréditaire –
C’est la partie des biens qu’une personne doit transmettre obligatoirement à ses héritiers les plus proches. Elle appartient aux descendants (enfant, petits-enfants). A défaut de descendants, elle appartient au conjoint survivant.
- Résidence des enfants –
Elle peut être fixée au domicile de l’un des parents ou au domicile de chacun de manière alternée. Pour déterminer les modalités d’organisation de la vie des enfants avec une meilleure appréhension de la situation de votre enfant et de la famille, le juge peut ordonner des expertises, des enquêtes sociales ou entendre vos enfants, qui peuvent, dès lors qu’ils sont capables de discernement, demander leur audition.
- Révocation des donations –
Il existe des causes légales permettant la révocation des donations comme l’ingratitude, le défaut d’aliment ou la survenance d’enfant.
- Sauvegarde de justice –
C’est le régime de protection le plus souple, cette mesure s’adresse aux majeurs n’ayant besoin que d’une protection juridique temporaire ou limitée à certains actes. La personne protégée peut, en principe, accomplir tous les actes patrimoniaux ou personnels la concernant, mais il est possible de les remettre en cause s’ils ne préservent pas suffisamment ses intérêts (préjudice financier, désignation d’un mandataire spécial…).